Ambassade

"Skyzo en RTP" Messages : 131 Date d'inscription : 10/11/2007

Alighieri avait prit un peu d'avance même si on ne le lui avait pas demandé, pour une fois qu'Archange et déchus n'allaient pas se taper directement, il fallait encore que le Cénacle ne prenne pas peur devant la "déferlante pacifiste" qui se ruait par ici.

Une petite démone et un fléau des morts ... ahhhh non la petite démone si ses souvenirs étaient exactes, était celle qu'il avait entendu crier alors qu'il était de l'autre côté du manoir.

Hildegarde était déjà là, quelle gambettes.

L'ange leva les mains avant de s'incliner, de toute façon il n'avait pas d'arme perceptible sur lui.

"Nous voilà comme je l'avais dit. Alighieri, donc moi, et Hildegarde que je ne connais pas bien mais qui se présentera sûrement très bien. Nous avons un peu d'avance sur le reste du groupe et notre Archange aura un peu de retard, mais rien d'insurmontable.
Le reste de votre groupe vient par ici ou nous le rejoignons ?"

Alighieri sourit, pour l'instant pas de fou psychopathe en vue.

***

Cela faisait quelques temps que Miyän sentait des auras angéliques approcher, et ce, malgré sa passionnante discussion avec Darka. Cette dernière semblait s'apparenter à des mœurs angéliques plus que démoniaques. Mais après tout, le Cénacle avait déjà lutté aux côtés de trois anges.

Curieuse de connaître la raison de leur venue, son regard détailla la troupe qui, visiblement, à en croire le manque cruel de leurs armes, semblait venir en paix.

Intriguée, elle se redressa pour se tenir droite plongeant son regard dans celui d'Alighieri, le premier à l'avoir apostrophée.

Alighieri ? hein ?

Elle laissa glisser ses yeux le long du corps de l'ange, s'avançant lentement à ses côtés. Arrivée à sa hauteur, elle fit un tour autour de lui afin de s'assurer qu'il ne portait pas d'arme.

Jamais entendu parler.

Ses yeux se relevèrent doucement vers Hildegarde, majestueuse succube. Ses politesses n'étaient pas coutumières à la démone ce qui lui provoqua un rictus amusé.

Regarde moi ça Astays.

Miyän posa ses mains dans son dos afin de détailler la succube. Son rictus s'effaça peu à peu laissant une lueur d'amusement vaciller dans ses yeux qui se posèrent tout d'abord sur les animaux accompagnant la troupe, puis dans ceux d'Hildegarde.

Non seulement nous avons trouvé de nouveaux joujoux pour nos chats domestiques, mais en plus de ça, ils vont devoir nous confier une plume chacun pour pouvoir rentrer.

Les mains toujours nouées dans son dos, la démone retourna vers Astays et Darka.

Miyän, infernalement à votre service. Voici mon amie Astays, et Darka que nous venons à peine de rencontrer.
Mais dites nous en plus sur la raison de votre visite ? Vos armes seront les bienvenues à s'amonceler dans un coin.

Elle s'appuya sur la pointe des pieds pour tenter d'estimer le nombre de personnes présentes.

D'ailleurs, combien êtes-vous ?

***

Le regard d'Hildegarde s'assombrit aux propos de la démone. Les propos de celle-ci en étaient sans nul doute la raison. Bien que gardant le sourire, elle se méfia un peu plus et s'inquiéta plus pour ses armes et ses compagnons les bêtes que pour ses plumes...

Nous sommes ici pour vous rencontrer et discuter amicalement avec vous, et peut-être même vous proposer une sorte d'accord de paix.

Penchant la tête sur le côté, elle souffla puis se décida à faire un nouveau geste de bonne volonté. Étendant ses blanches ailes qu'elle ramena sur elle, la désormais fléau se saisit d'une de ses plumes qu'elle extirpa de son plumage. A plat dans le creux de sa main et la présenta à Miyän...

Pouvons-nous espérer rentrer ? Quant à combien nous serons, et bien si je ne me trompe pas, nous devrions être cinq.

***

L'ange regarda la petite démone. Derrière se dessinait l'immense manoir où se tiendrait la réunion.

"Une plume ?"

Dit il d'un air intrigué.

"Si tu y tiens."

D'un coup sec, il déplia ses ailes les dévoilant de sous son manteau. Deux immenses ailes noires. L'ange approcha alors doucement une de ses ailes de la démone.

"Prends la ... quant à notre nombre, je crois Hildegarde."

"Plumophile" Messages : 244 Date d'inscription : 28/11/2007

Elle n’en revenait pas ses yeux ! Ses deux interlocuteurs, non seulement la croyaient sérieuse, mais en plus de ça, marchaient dans son jeu. Si ses amis voyaient ça, ils s'en seraient sans nul doute esclaffés !
La démone resserra les lèvres pour ne rien laisser paraître aux yeux d’Hildegarde qui semblait toutefois s’impatienter que ce petit manège n’en finisse.

Je vous remercie.

Soutenant le regard de la succube, Miyän se saisit de la plume que cette dernière lui tendait, acquiesçant ses remerciements avec un léger rictus et des yeux pétillants.
Se retournant vers Alighieri, elle prononça son nom quelques fois dans sa tête. Il ne lui était peut être pas aussi inconnu que ça.
Qu’importe ! La plumophilie était un art dont seule elle pouvait se délecter, et ses compagnons s’en amuser.
Sa plume !

Elle alla se poster en face de l’ange qui lui proposait de retirer la plume par elle-même. Toucher un inconnu ? Mais pour qui se prenait-il celui-là ?

A bien y réfléchir, elle était surtout impressionnée par la noirceur de son plumage… sans nul doute, ce serait une pièce de collection. Elle détailla soigneusement l’aile tendue afin de trouver la plume adéquate ! Son regard s’arrêta sur l’une d’elles qui n’avait d’égale à sa noirceur.
Tendant timidement la main, Miyän anticipa la vive piqure que cela pourrait provoquer à l’ange et plissa les yeux tout en grimaçant légèrement. D’un coup sec, elle retira la plume de son logement, puis se redressa.
Elle le regarda dans les yeux et lui fit la révérence.

Merci très cher.

Que de politesses !

Elle se remit d’aplomb et rangea soigneusement les deux plumes recueillies dans sa besace en bandoulière.

Veuillez nous suivre.

Tournant à présent le dos à la troupe, elle prit un malin plaisir à les taquiner de nouveau.

Ne prêtez pas attention aux gros chatons, vous les connaîtrez bien assez tôt si votre visite n’est pas du goût des Gris.

Elle poussa la porte du manoir…

Touriste Messages : 11 Date d'inscription : 11/01/2009

Derrière Alighieri et Hildegarde se tenait dans l’ombre de la futaie Oxphidia. Elle était vêtue de son habituelle tenue de voyage. Un pantalon de cuir robuste de couleur brune, renforcé et usé à divers endroits. Une chemise qui avait du être blanche à une époque mais qui tirait maintenant vers le jaune pâle avec des traces de crasse au niveau du cou, celle-ci couverte d’une épaisse veste en cuir tout aussi usée que le pantalon avec de nombreuses poches. Elle était arrivée en retard au rendez vous et les discussions avaient commencées. L'angelle avait cherché désespérément du regard l’Archange mais sans résultat, la remise des informations qu’elle avait recueilli au nord de la forêt devrait attendre.

Elle avait confié ses armes et ses sacs de ressources à un ange qui préférait ne pas pénétrer dans la sinistre demeure des Gris, ne gardant avec elle que sa besace où elle conservait son trésor et le dossier.

Lorsqu’elle vit la démone s’en retourner et ouvrir la porte du manoir enjoignant la petite troupe à entrer, elle s’avança pour la suivre tout en restant derrière les deux anges qui s’étaient présentés.

"Skyzo en RTP" Messages : 131 Date d'inscription : 10/11/2007

Alighieri emboîta le pas à la démone, pénétrant une nouvelle fois dans l'étonnante demeure, direction l'estaminet....

"Evitons les félins et les bains de sang" murmura t-il avant de disparaître dans l'ombre de la porte.

Touriste Messages : 14 Date d'inscription : 07/01/2009

Les murmures d'Alighieri amusèrent la fléau, c'était en effet bien mieux d'éviter les félins, et le bain de sang qui en découlerait si elle se retrouvait à devoir les tuer. Si la démone pensait l'impressionner, elle se trompait, ce n'était pas quelques gros matous qui allaient lui faire peur.

Gardant cela pour elle, Hildy suivit l'ange à l'intérieur...

Touriste Messages : 15 Date d'inscription : 05/01/2009

Le temps passait et le vent soufflait toujours dans la même direction. Les branches, les feuilles tous se courbaient face à tant de force ainsi déployée. Puis, l'espace d'un instant, le vent s'arrêta et le calme fut restauré, mais de courte durée car au loin, on entendit déjà le bruit de lourdes ailes annonçant la venue d'une créature de bonne taille. La première impression fut la bonne, de grandes ailes blanches, une bonne stature et une lumière se diffusant en tous sens, elle était enfin arrivée.

Elle amorça alors son atterrissage, à quoi bon rester dans les airs et puis, elle avait atteint son but. Un bruit sourd fut perceptible lorsque ses pieds touchèrent terre. Tout d'abord, elle se redressa, puis chassa les cheveux qui lui recouvraient le visage. De longs et fins cheveux blond qu'elle plaqua avec légèreté et douceur à l'arrière de sa nuque.

Pendant un court instant, elle regarda de gauche et de droite afin de regarder les personnes présentes. Mais, il semblait n'y avoir personne... Deux possibilités lui étaient alors venues à l'esprit, la première, pas franchement son meilleur choix, n'était en aucun cas applicable ici. Alors, elle attendit et qui sait, peut être que quelqu'un avait assisté à son arrivée.

"Mère Maqueresse" Messages : 207 Date d'inscription : 21/09/2007 Age : 36

Le petit gnome (car il était plus petit qu'un gnome constitué "normalement") qui avait tout vu de l'arrivée de l'étrange angelle se mit à courir sur ses deux petites pattes vers elle. L'attrapant par le bas de son vêtement, il tira dessus plusieurs fois en désignant la grande porte du bout du doigt.

- Par ici ! Par ici ! Ma bonne dame. Tous vos amis à la dégaine un peu "chelou" sont déjà là. Et vous êtes en retard la sermona t-il.

- Allez dépéchez vous voyons ! rouspéta t-il.

- Ils sont déjà à l'estaminet.

Et le gnome emmena la nouvelle arrivante au devant de ses compagnons, à l'estaminet.

Touriste Messages : 15 Date d'inscription : 05/01/2009

La grande et fière Vertu vaquait à ses occupations, croisant et décroisant les bras de temps en temps. Elle semblait plus réfléchir et perdue dans ses pensées qu'être réellement présente.

Au bout d'un court instant, elle finit enfin par sentir quelque chose lui tirer le bas de sa robe. Par réflexe, elle baissa la tête pour en connaître la nature. Son visage était alors orné d'un air interrogateur qui laissa vite sa place à un sourire.

Bien... Je vous suis, furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche.